En dépit de la crise sanitaire, les Français veulent toujours acquérir un bien immobilier. Les confinements successifs ont toutefois créé de nouvelles tendances sur le marché immobilier. Pour connaître les nouvelles demandes dans l’immobilier après le Covid, retrouvez-nous dans ce volet.
1. La hausse de la demande de logements neuf après le confinement
Après le confinement, les acheteurs ont plus d’engouement pour les logements neufs, comme ceux proposés par l’agence immobilière la Baule. Mais, la relation tendue entre l’État et ses élus n’arrange rien. En effet, la suppression de la taxe d’habitation a suscité du mécontentement au niveau des communes, ce qui fait que celles-ci sont plutôt réticentes à délivrer des permis de construire.
Sans grande surprise, cela a entraîné une baisse de l’offre et en parallèle une augmentation du prix d’immobilier neuf. Cette pénurie peut également s’expliquer par les coûts de construction élevés, les exigences en termes de norme et la difficulté d’obtention de prêt immobilier. Alors que de l’autre côté la demande ne cesse d’augmenter.
2. Les nouvelles exigences dans l’immobilier neuf
Lors des confinements successifs, le télétravail est devenu comme un standard pour de nombreux salariés. Cette période a changé la perception d’un logement. Les acheteurs ont de nouvelles exigences en matière d’immobilier. Ils souhaitent acquérir une maison ou un appartement avec davantage d’espace. D’où l’intérêt pour les logements neufs.
Désormais, les gens cherchent de plus en plus un appartement de plus de 100 m2. Avec le télétravail, les acquéreurs s’intéressent plus que jamais à un logement neuf modulable avec espace de vie pour travailler. Depuis le confinement, ils préfèrent des logements avec balcons et terrasses.
3. L’accélération de la péri-urbanisation
De plus en plus de Franciliens cherchent à habiter le Nord-Ouest et le Sud-Est. Néanmoins, il ne s’agit pas ici d’un exode urbain. Cette délocalisation de la demande est considérée comme un phénomène de périurbanisation plutôt qu’un exode urbain. Ce phénomène s’observe surtout dans les principales villes de France telles que Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux ou encore Nantes. Pour rappel, la périurbanisation fait référence à la tendance des agglomérations des métropoles qui s’étendent à leurs périphériques.
4. Vers une baisse de la demande de locaux professionnels
Aujourd’hui, une multitude d’indicateurs annoncent un risque de baisse du tarif dans l’immobilier professionnel. D’après la Banque Fédérale d’Atlanta aux USA, le télétravail va se renforcer même après la crise sanitaire. Avec la démocratisation du télétravail, l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) prévoit une diminution de 12 à 36 % de la surface de bureaux nécessaires aux sociétés, notamment en région parisienne. Le recours élevé au télétravail pourrait faire baisser le parc de bureaux d’environ 6 millions de m2 en Île-de-France.
5. L’attractivité des grandes métropoles toujours aussi forte
Même si on a observé une ruée des citadins vers les campagnes lors du premier confinement, l’engouement pour les logements urbains est toujours d’actualité. Comme les grandes villes sont des centres de vie économique, il est donc difficile de faire un exode urbain définitif.
Si au début de la pandémie, les métropoles comme Paris, Bordeaux et Lyon ont connu une légère chute de prix, les villes telles que Toulouse, Strasbourg, Nantes et Rennes quant à elles ont connu des augmentations de prix. Aujourd’hui, le prix de l’immobilier dans la banlieue parisienne a bondi. À titre illustratif, en seulement un an, les prix ont augmenté de 3,7 % dans l’Essonne tandis qu’ils sont de l’ordre de 1,7 % dans les Yvelines.