Avec la colocation, l’on peut louer un logement à plusieurs. Cette solution séduit surtout les étudiants, mais également les jeunes travailleurs. C’est aussi une solution avantageuse pour le bailleur qui pourra jouir des loyers versés par ses locataires. Malgré cela, la colocation présente des risques pour le bailleur.
Les risques liés à la colocation
Le grand risque auquel est exposé le bailleur réside dans la pluralité des locataires et dans l’incertitude des revenus des locataires. En effet, puisqu’il y a plusieurs locataires, on ne sait pas à qui s’adresser en cas de non-paiement. La tâche s’avère être difficile à gérer. Ainsi, si l’un des colocataires est défaillant et décide de s’enfuir, que pourrait faire le bailleur ? Eh bien, il ne peut rien faire, il ne peut même pas forcer les autres locataires à payer.
Les personnes qui sont en colocation sont souvent des étudiants ou des jeunes actifs. Il y a un plus grand risque financier, car les étudiants ont souvent un faible revenu ou des difficultés financières. Ceci étant, rassurez-vous, car la colocation peut être mieux sécurisée.
Comment vous protéger en votre qualité de bailleur
Si vos colocataires sont des étudiants, la première protection possible si vous êtes bailleur est de responsabiliser les parents. Vous pouvez leur demander une garantie de paiement si les étudiants se trouvent dans l’incapacité de payer les loyers. Le blog maison-tregor.eu conseille, dans ce cas, de demander aux parents de l’étudiant de se porter garant et d’accepter de payer le loyer en cas de défaut de paiement de l’étudiant. Ainsi, c’est le parent garant qui sera tenu responsable du loyer en cas de défaut de paiement. Le bailleur pourra alors faire une action en justice contre lui.
Le contrat de colocation peut être unique ou pluriel. Chaque locataire peut ainsi avoir un contrat de bail qui lui est spécifique. C’est une solution pour protéger le bailleur, car ainsi chaque colocataire sera tenu de payer son loyer. En cas de défaut de paiement, le bailleur peut engager des démarches à l’encontre du colocataire concerné.